Quel est le montant idéal à emprunter pour un crédit immobilier

A en croire certains sites, vous pouvez emprunter la totalité de votre investissement , y compris les taxes et autres frais. Avec une bonne négociation à l’achat, le loyer couvre les frais de remboursement hypothécaire. Sur quelle base décider du montant de l'emprunt? Les réponses dans l'article suivant.

 

La quotité d'emprunt:

Emprunter la totalité de l'achat plus les frais semble difficile car aujourd’hui les banquiers sont très frileux. Prêter 115 ou 120% de la valeur d’achat sans apport va en refroidir plus d’un. Il faut bien comprendre qu’un banquier cherche avant tout à gagner de l’argent sans prendre de risques. La valeur vénale du bien, qui est son prix hors taxes et frais, constitue la garantie du banquier c’est-à-dire le prix qu’il pourrait en obtenir s’il doit mettre l’appartement en vente en cas de défaut de paiement de l’emprunteur. Si votre quotité d’emprunt est élevée, la banque va pratiquer un taux plus élevé pour compenser la prise de risque et cela va diminuer d’autant la rentabilité de votre projet. Un minimum de 30% de la valeur vénale comme apport de départ semble le minimum.

L'apport:

Pour le banquier, votre apport représente votre capacité passée à épargner, votre maîtrise de votre budget. Si vous arrivez sans fonds propres, il aura un a priori négatif.

Le cash-flow:

L’autre aspect est votre capacité à vous autofinancer. En fonction du loyer espéré, vous devez calculer, la charge hypothécaire que vous pouvez supporter. Au-delà, vous devrez chaque année puiser dans vos revenus autres qu’immobiliers pour compenser le déficit de cash-flow. Si vos revenus excède vos dépenses pas de problème. Mais êtes-vous prêt à consentir cet effort pendant plusieurs années.

De nouveau le banquier va avoir le même raisonnement. Il va prendre tous vos revenus (salaires, loyers, …), estimer vos dépenses (autres remboursements hypothécaires, …) et généralement ne pas accepter que ces charges dépassent 30% de vos revenus.

En conclusion:

Maintenant que vous connaissez les grandes lignes du raisonnement d’un banquier, regardez si vous respectez ces règles et tentez votre chance. Si vous connaissez les faiblesses éventuelles de votre projet, vous pouvez anticiper les réponses et l’argumentaire.

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